New York, 15 juillet 1904, le PS General Slocum entreprend son dernier voyage sur l’East River en direction de Long Island. Alors que le fameux bateau à vapeur américain subit un incendie d’envergure, son équipage ne parvient pas à éviter le naufrage, entrainant avec lui la plupart des 1400 excursionnistes, majoritairement d’origine allemande. Il s’agit de l’une des plus grande catastrophe maritime civile de l’histoire des États-Unis à ce jour.
Jan Soeken, allemand lui aussi, nous raconte cet évènement historique sur le ton de l’humour noir. Ainsi, cette véritable tragédie tourne rapidement à la farce burlesque. Pour ce faire, il reprend étape par étape la chronologie d’une débâcle en centrant son récit sur des petits groupes de personnages. C’est le chaos à bord, du flegmatique capitaine au truculent révérend, des matelots aux passagers, il n’y en aura pas un pour sauver l’autre, ils sont tous aussi névrosés qu’incompétents. Slocum est une comédie de mœurs peuplée de « gueules » imparfaites qui siéent tout particulièrement au style, esquissé aux crayons, de l’auteur.
En 2024, Slocum est en sélection officielle du Festival Gribouillis.
★ On en dit du bien !
« Slocum : Une tragédie maritime et toute la force de la farce [...] Attaché à des personnages dignes des Monty Python – notamment un pasteur obsessionnel et des armateurs désinvoltes s’adonnant aux joies du golf – l’auteur parvient à faire rire de cette illustre et dramatique gabegie à l’aide d’une simple mine de plomb. »
Le Monde
« Drôle et tragique, Slocum réveille les zygomatiques autant que nos consciences. »
Nova
« C’est un hommage à cette catastrophe maritime oubliée et cette trouvaille de s’emparer de la sorte d’un évènement aussi tragique avec de l’absurde et du burlesque, c’est assez génial ! »
RTBF
« Monochrome et entièrement tracé au crayon, le dessin surprendra. […] Ses personnages aux gestes raides et attendus, aux sourires crispés et aux silhouettes de jouet, nous touchent par leur gaucherie. »
BenzineMag
« L’humour vient du décalage entre le récitatif et ce que l’auteur montre en dessin. Celui-ci, enfantin, accentue le côté burlesque des catastrophes en cascade. Malgré la présence de texte, on pense aux riches heures du cinéma muet de Laurel et Hardy. [...] Comme quoi, la drôlerie n’empêche pas non plus le sérieux. »
Focus Vif
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